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dimanche 14 septembre 2014

Placencia et la fin du voyage

Placencia est donc notre ultime étape. Après 3 bus, nous voilà arrivés dans cette petite bourgade de 750 habitants. La ville est une station balnéaire déconseillée par le Lonely Planet car beaucoup trop touristique… Et à notre grande surprise, bien que ce soit la fête du homard, nous ne sentons pas trop de pression touristique… Les gens sont tranquilles ici. On vit à la mode caraïbes: reggae, playa et soleil…


Après deux heures de recherches intensives nous trouvons un super bungalow tout équipé et pas trop loin (à moins de 100m en fait) de la plage. A 50$ la nuit, c’est plutôt commerçant !



on est pas bien là?


 
dans la rue principale...


 
 



la fête du "lobster"

Ici, pas grand-chose à faire à part siroter quelques bières au bord de la plage, siester dans le hamac de notre bungalow, bronzer sur le sable ocre de la plage, mater les gros matchs de la copa del mundo, et surtout guérir de notre tourista toujours présente, bien que presque « apprivoisée». Nous irons tenter de manger un homard grillé sur la plage sans succès. Pendant 3 jours, ce sera la fête ici à Placencia: la  fête du homard plus exactement !!! Et nous ? et bien, on ne verra pas beaucoup de homard, ni de fête d'ailleurs... tourista oblige... La semaine passera vite, très vite et nous partirons par bateau puis en bus jusqu’à Belize city pour notre dernière nuit de notre long voyage…


les mangroves
c'est la fin... retour à bélize city

Arrivés à Belize city, la chambre de notre hôtel est plus que déplorable et à 45$ la nuit, la pilule est encore plus difficile à avaler… Mais bon c’est la dernière… Bien que déconseillé, nous ferons une petite marche de nuit dans les rues de la ville pour rejoindre un resto bon et pas cher, et hop au lit ! Il nous tarde de dormir et surtout de quitter ce pays. En effet, il est loin d’être notre pays coup de cœur. A part de fabuleuses plongées, il n’y a pas grand choses à faire. On s’attendait à de magnifiques plages de sable blanc sous les cocotiers… et bien c’est raté! Bonjour les mangroves et les moustiques, bonjour la bouffe américaine et adios la musique espagnole…

 
Toutes les bonnes choses ayant donc une fin, c’est le sourire aux lèvres que nous nous apprêterons à rentrer au pays. A la question que tout le monde me posera : « Mais tu n’es pas trop déçu d’être rentré ?» Et bien non, bien au contraire ! « Qui a l'habitude de voyager sait qu'il arrive toujours un moment où il faut partir »… Avec Anne, nous avons fait un voyage incroyable dans deux continents bien distincts : d’un côté, l’Amérique du sud avec ses déserts et ses montagnes immenses, et de l’autre, l’Amérique centrale avec ses forêts tropicales et ses animaux incroyables…
C’est souvent quand on est loin qu’on se rend mieux compte des choses auxquelles on tient. On aime nos amis et notre famille et c’est donc avec un plaisir immense qu’on rentre à la maison.


Pour ma part, cela fait 10 mois que je voyage et j’ai le sentiment d’avoir vécu ce que je voulais vivre. J’ai rencontré énormément de personnes, de cultures, de lieux, tous aussi magiques qu’hallucinants. A travers ce blog j’ai toujours souhaité vous décrire la richesse que pouvait m’apporter ce voyage et ces rencontres avec toutes ces cultures. J’espère vous avoir transcrit mes émotions, mes déceptions et mes surprises, ma fatigue aussi car « changer de lit » à peu près tous les 3 jours et parcourir des milliers de kms laissent quelques traces... Voyager en « sac à dos » est en effet très fatigant, physiquement et nerveusement. Mais selon moi, le voyage doit se faire comme ça et c’est de cette manière que les sourires des gens rencontrés vous restent gravés à jamais dans votre mémoire. Je finirai mon récit par deux citations qui résument bien ce que j’ai ressenti pendant cette année :
  
"Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l'acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d'importance à ce qui t'entour parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens car ils pourront t'aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s'il s'agissait d'un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante. (Paolo Coelho)"
 
 
"Le plus beau voyage, c'est celui qu'on n'a pas encore fait. (Loick Peyron)"
 

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